Le 7 décembre 2013,
Sous la présidence de Madame Françoise CHASERANT, se déroule la séance publique à Laval de l’Académie du Maine. Comme chaque année, représentant le Président du Conseil général de la Mayenne, Madame la Conseillère générale Elisabeth DOINEAU nous fait l’honneur de nous accueillir dans la salle de l’Assemblée du Conseil.
- Le rapport moral présenté par le Colonel Paul GAUTIER,
- La réception d’un nouveau membre Le Colonel Bernard SONNECK par le Colonel Paul GAUTIER,
- La remise du Prix de la Mayenne 2013 à Monsieur Pascal PORTAIS pour l’ensemble de son œuvre,
- La communication conjointe « Verdi et la défense de l’Italianité » prononcée par Messieurs Jean-Yves FRÉTIGNÉ et Didier PILLON
LE RAPPORT MORAL Exercice 2012-2013
par le Colonel Paul Gautier
Le Colonel GAUTIER présente à l’Assemblée la situation de l’exercice 2012-2013 de l’Académie. Les statuts inchangés, l’effectif est demeuré égal à 30 membres actifs et honoraires.
Les différentes manifestations sont énumérées : les prix de la Mayenne, de la Sarthe et les séances publiques au Mans et à Laval.
L’année a été riche en communications lors des séances privées de notre Compagnie et en publications dont le fascicule spécial n°21 consacré à René le CAPITAINE, et les fascicules n°22 et n°23 des Cahiers du Maine.
Rapport_Moral par le Colonel Paul GAUTIER
RECEPTION DU COLONEL BERNARD SONNECK
par le Colonel Paul GAUTIER
Colonel Bernard SONNECK, vous êtes né en 1943, en Eure-et-Loir. Vos études se déroulent là où votre père est affecté, car il appartient à la Gendarmerie : en Seine-et-Marne puis en Algérie, puis au collège militaire d’Autun, enfin en « prépa » à Aix-en-Provence.
À l’issue, en 1963, vous entrez à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, option sciences, dans la promotion du « cinquantenaire du serment de 1914 ».
Vous suivez après votre sortie en 1965 le cursus normal de l’officier de Transmissions : spécialisation à l’École d’application des transmissions puis postes en corps de troupe et en Écoles, à Constance, Coëtquidan, Montargis. L’Enseignement militaire supérieur scientifique vous sélectionne en 1975 et vous entrez à l’École supérieure d’électronique de l’Armée de terre à Cesson-Sévigné…
Réception du Colonel Bernard_SONNECK par le Colonel_Paul_GAUTIER
Remerciement du Colonel_Bernard SONNECK
Le Prix de la Mayenne 2013 est attribué à Monsieur Pascal PORTAIS, peintre, pour l’ensemble de son œuvre.
En l’absence du sculpteur Robert LERIVRAIN, Madame Nicole VILLEROUX prononce le discours de remise de Prix , suivi par les remerciements de Pascal_PORTAL .
Discours Robert_LERIVRAIN lu par Nicole VILLEROUX
Remerciement Pascal_PORTAL
Biographie du peintre
Né le 17 février 1962 à Château-Gontier, vit et travaille à Laval. Diplômé en Arts-plastiques de l’Université de Rennes II, Professeur d’Arts-plastiques au collège Jules Renard à Laval, pratique la peinture depuis une vingtaine d’année. Nombreuses expositions de groupe en France et à l’Étranger de 1994 à 2013, divers salons d’Art Contemporain.
Grand prix de la peinture de St Grégoire (35) 2006, Salon de Montrouge (92) 2008, Puls’art le Mans(49), 2004,2008. Nombreuses expositions personnelles de 1995 à 2012. Dernière exposition monographique en date: Les salons de l’hôtel de ville d’Allonnes en avril 2012…
Biographie de Pascal_PORTAL
Texte fondateur période 1999-2013
Tel un archéologue, je cherche, je creuse, je fouille…
Je relève l’empreinte d’un geste enfoui, d’une couleur oubliée.
Je les remonte à la surface, pas trop, en préservant cet entre-deux :“voiler, dévoiler”, qui les révèle dans leur fragilité.
Avant cela, il aura fallu, jour après jour, par tâtonnements et repentirs, créer l’épiderme de la figure matricielle.
« Artichaut », peinture, par Pascal PORTAL
Doutes et repentirs Chaque tableau est un lent travail d’équilibre de couleurs à la fois en surface mais aussi en profondeur. Chaque couche colorée est recouverte, enfouie puis stockée sous d’autres couches. Plus tard, le moment venu, lorsque des appels de vie souterrains se feront entendre, commencera alors un travail de fouille minutieux et difficile. De lui, dépendra l’existence du tableau. Tel un chef d’orchestre, il faudra attribuer à chaque couche fragmentée, à chaque particule colorée, sa place, son intensité, sa vibration. Tel un capharnaüm, le tableau s’organise à ce rythme, avec ses essais, ses repentirs et ses recommencements. Chaque couleur, chaque coup de pinceau, du premier au dernier comptent. Tout se joue sur le fil du rasoir. L’espoir étant de transmettre pour chaque tableau, un univers de formes et de couleurs dégageant pour chaque individu voulant bien se laisser apprivoiser, une émotion. |
Résumé
Après des débuts difficiles, Verdi connaît le succès grâce au miracle de « Nabucco », dont le caractère novateur séduit le public. S’ouvre alors ce que la critique traditionnelle retient comme le temps des opéras patriotiques. Pourtant, ce n’est qu’au cours de l’été 1846 qu’aura lieu, au théâtre de Bologne, pour la première fois, une manifestation associant l’action scénique – il s’agit de « Ernani » – avec les préoccupations politiques de la population alors enthousiaste pour le nouveau pape Pie IX. Verdi fait donc plus figure d’accoucheur que d’inventeur du patriotisme italien.
Dans la dernière partie de sa vie, c’est-à-dire de la fin des années 1850 jusqu’à sa mort, il devient le défenseur de l’italianité. Alors que ses opéras connaissent une désaffection de la part du public et qu’ils subissent les critiques de l’avant-garde artistique, Wagner est en train de s’imposer comme le compositeur à la mode. Sans être hostile au maître de Bayreuth ou imperméable à sa musique, Verdi se fait le héraut de la défense de la tradition italienne contre l’hégémonisme germanique qui vient de mettre à genoux la France dans la guerre de 1870.
Par son mot d’ordre, « Torniamo all’antico », il se pose ainsi en champion de l’italianité.
VIDEO : Le 12 mars 2011, Riccardo Muti dirige Nabucco au Teatro dell’Opera di Roma, dans une mise en scène de Jean-Paul Scarpitta, avec Leo Nucci (Nabucco) et Dmitri Beloselski (Zacharia), à l’occasion du 150e anniversaire de l’Unité italienne. La représentation est retransmise par la chaîne de télévision franco-allemande de service public Arte. |